Critères pour choisir son onduleur solaire

7 octobre 2019
Critères pour choisir son onduleur solaire

Avec le réchauffement climatique, de plus en plus de personnes optent pour une énergie plus verte comme l’énergie solaire. Désormais, il est possible de produire de l’électricité grâce à des panneaux installé sur sa toiture. Toutefois, la chaleur captée par ces panneaux ne permet de produire que du courant continu. Pour obtenir  un courant alternatif, on doit s’équiper d’un onduleur solaire. Ce dernier pourra également gérer l’injection d’électricité dans le réseau afin de maîtriser les excès de production. Cet appareil fonctionne à peu près comme un onduleur fixé au mur mais éloigné des chambres. Si vous souhaitez en acquérir un, on vous livre dans cet article les critères à prendre en compte.

La puissance de l’onduleur

Afin de déterminer si un onduleur est assez puissant pour transformer le courant produit par vos installations, il est indispensable de connaître la puissance réelle de ce dernier. Pour cela, on se réfère aux deux types de puissance indiqués dans les fiches techniques des onduleurs. La puissance nominale correspond notamment  à la valeur maximale que l’équipement peut délivrer en continu sur une longue durée et la puissance crête à la puissance maximale que peut délivrer l’onduleur en 5 secondes ; en d’autres termes, il s’agit de  la capacité de l’onduleur à répondre aux courants de démarrage élevés de certains appareils énergivore comme le réfrigérateur.

Pour qu’un onduleur solaire puisse assurer correctement son travail, la puissance nominale cumulée de tous vos appareils électriques  doit être inférieure à celle de l’onduleur solaire. Quant à la puissance crête, elle doit être supérieure au cumul de celles des équipements qui pourraient être démarrés au même moment. Pour plus de sécurité, prévoyez une marge de 20% pour les consommateurs en supplément.

Le rendement

Pour connaître le rendement d’un appareil, il suffit de calculer le rapport entre la puissance produite par le panneau photovoltaique et celle qui est effectivement absorbée par le convertisseur. De cette manière, on vous saurez la quantité d’énergie qui est perdue pendant la transformation au niveau de l’onduleur. Idéalement, il est préférable d’opter pour un onduleur avec un rendement compris entre 95 et 98%.

Le type de signal

Il est conseillé généralement d’opter pour un onduleur solaire qui émet une onde du type sinusoïdale pure ou pur sinus pour l’ensemble de l’installation afin que le courant proposé soit à peu près identique à celui de la distribution électrique. Pour les petites charges, on peut opter pour des ondes carrées  qui sont  peu onéreux mais ils ne supportent  pas certains appareils comme les réfrigérateurs ou encore le micro-onde. En ce qui concerne les modèles avec des ondes trapézoïdales ou quasi-sinus, ils sont plus avantageux avec un bon rapport qualité prix.

Si vous utilisez des applications qui sont connectées au réseau électrique, il est préférable de s’orienter vers des onduleurs pour couplage réseau. En effet, ils sont équipés de déconnexion automatique et prennent en sus la mesure du point de puissance maximale (MPPT) du panneau photovoltaique.

Le transformateur

Pour plus de sécurité,  il est conseillé d’équiper son onduleur d’un transformateur afin de diminuer le risque d’exposition aux surtensions. Il permet également d’isoler le réseau du champ photovoltaïque. Il est surtout recommandé pour les systèmes de faibles puissances ou dont les capteurs sont à couche mince. Toutefois, cette mesure de sécurité en plus risque de diminuer le rendement.